Communiqué de presse du 7 novembre 2014
Depuis le mardi 4 novembre 2014, après la manifestation organisée par le CDLF pour rendre hommage au jeune Rémi Fraisse et pour demander l’arrêt des violences policières, un groupe de jeunes militants ont décidé de construire une « Z.A.D » symbolique en investissant l’espace public à côté du palais de justice.
Le maire de Rouen a décidé de mettre un terme à cette occupation, cela relève de sa responsabilité.
Pour notre part, même si nous avons conscience que cette occupation ne peut pas être durable, nous considérons que le contexte national et la mort récente de Rémi Fraisse nous oblige tous à prôner le dialogue dans la société et à défendre l’apaisement. Il faut toujours privilégier le débat à l’utilisation de la force.
De plus, il ne peut pas y avoir deux poids deux mesures, par l’acceptation par la mairie de l’occupation de la prairie Saint-Sever par les forains, avec des détériorations importantes de l’espace public et l’usage de la force publique contre des citoyens engagés dans le débat dans la société qui revendiquent le droit à la justice.
Nous pensons qu’il est possible de discuter avec ces militants, qui en appellent eux-mêmes au dialogue, et qui savent bien qu’une occupation sur la durée de l’esplanade du palais de justice n’est pas possible.
Après avoir discuté avec un nombre important de membres de la « zad »tout au long de la journée du 6 novembre jusqu’à tard dans la soirée, il en ressort qu’une fin d’occupation est tout à fait possible pour dimanche.
Nous demandons à ce que l’intervention policière ne soit pas mise en œuvre.
Une réponse
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