le 24 avril 2013 Grand-Rouen.com
A un an de l’élection municipale, le microcosme politique rouennais s’emballe autour de plusieurs sondages. Les résultats sont tenus confidentiels mais les élus en parlent beaucoup…
A la Rouen, la prochaine élection municipale est déjà sur toutes les lèvres. Et de quoi le landerneau politique bruisse-t-il en ce moment ? Outre la candidature Douillet, il y est beaucoup question de sondages…
Selon nos informations, l’UDI nationale aurait commandé une enquête testant la notoriété de plusieurs personnalités locales. Elle aurait eu lieu avant le déclenchement de la tempête Cahuzac, soit il y a à peu près un mois. « J’en ai entendu parler, confirme Nicolas Zuili, conseiller municipal centriste. Mais je n’ai pas eu accès aux résultats. » Selon lui, cinq personnalités de la droite et du centre auraient été testées : Edgar Menguy (UMP), Bruno Devaux (UMP), Catherine Morin-Desailly (UDI), Pierre Albertini (UDI) et lui-même. « C’est plutôt flatteur », glisse l’élu favorable à l’organisation de primaire pour déterminer le futur candidat de l’opposition à la mairie. Si la plupart des élus de droite disent en avoir entendu parler, les résultats ne leur ont pas été communiqués.
La seule qui pourrait lever le voile sur ce sondage, Catherine Morin-Desailly, se mure dans le silence. Elle a décliné toutes nos demandes d’entretien, sans pour autant démentir la réalisation d’une telle enquête. Peut-être, les résultats obtenus ne sont-ils pas à la hauteur de ses espérances… D’où, peut-être aussi, le peu d’empressement de Jean-Louis Borloo à investir officiellement la sénatrice de Seine-Maritime lors de sa dernière visite normande.
PIERRE ALBERTINI CANDIDAT… À LA CANDIDATURE
Et l’on reparle également de Pierre Albertini. L’ancien maire, aujourd’hui adhérent UDI, assure avoir « entendu parler » du fameux sondage. Au passage, il en profite pour lâcher une petite bombe :
« Si une primaire doit s’organiser, je n’exclus pas d’être candidat. »
Une épine supplémentaire dans les chaussures de Catherine Morin-Desailly et Edgar Menguy. Tous les deux en pôle position pour conduire la future liste d’opposition. A droite, la course au leadership continue donc de plus belle entre les différents challengers.
Mais la gauche locale n’est pas en reste. Des bruits circulent également sur un sondage commandé, cette fois, par le PS.
« Il a été réalisé il y a deux mois », affirme sans détours Jean-Michel Bérégovoy, candidat pressenti pour Europe Ecologie les Verts. « Ils ont testé la notoriété de plusieurs personnalités dont la mienne », ajoute le conseiller municipal. Là encore, les écologistes n’ont pas été mis dans la confidence. « Les socialistes commencent à avoir peur de moi », analyse l’élu.