Article de Paris Normandie du 21 décembre 2014
Démocratie participative. Après avoir fait ses preuves avec le projet des Emmurées, l’atelier urbain de proximité est de retour : la rue Saint-Sever, Repainville ou encore la place de la Rougemare vont en profiter.
C’était l’un des points de négociation entre Verts et socialistes à l’aube du deuxième tour des municipales. La démocratie participative devait être au cœur du nouveau mandat. Et Jean-Michel Bérégovoy (EELV), premier adjoint dévolu à la tâche sous l’ère Fourneyron avant sa démission, retrouver son poste. L’enjeu est tout autant idéologique que médiatique : faire en sorte que les habitants aient voix au chapitre et même influent sur les décisions prises par les pouvoirs publics.
REPAINVILLE ET LA ROUGEMARE EN PREMIÈRE LIGNE
En fer de lance de la politique participative, les ateliers urbains de proximité (AUP). Ils ont fait leur preuve, lors du précédent mandat, un peu, sur le projet d’extension de la MJC Grieu, sur la vision d’avenir de l’île Lacroix, et, beaucoup, sur l’aménagement de la place des Emmurées. « L’amiante surprise dans le parking, le déménagement du marché, la suppression de 300 places de stationnement alors que le pont Mathilde était fermé… Sur le papier, le dossier des Emmurées avait tout pour devenir le symbole de la lutte contre la ville, estime Jean-Michel Bérégovoy. Au final, avec l’AUP, nous avons réussi à tirer le meilleur de chacun. »
Sept à huit grands AUP sont prévus au cours du mandat. Le principe est toujours de réunir, plusieurs fois et autour d’une même table, les personnes concernées et impactées par un projet : les habitants, les commerçants, les établissements scolaires, les associations, etc. Et ce, afin de « coconstruire » le dit-projet.
