Article du Paris-Normandie du 4 décembre 2016
Urgence. Les commerçants de la Grand-Mare ont rencontré élus et autorités pour évoquer leur désarroi. Plusieurs décisions ont été prises.
Après l’agression d’une coiffeuse de la dalle le week-end dernier – qui fait suite à l’incendie criminel du tabac-presse en mai, une réunion d’urgence était un moindre mal.
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Concrètement, trois axes ont été identifiés. La question sécuritaire bien sûr : deux caméras de vidéosurveillance seront installées dans le centre, au cours du premier trimestre 2017, pour compléter les deux existantes. « Ces caméras restent un outil pour la justice », estime Fabien Cheval. Il préfère un renforcement de la présence humaine. « J’ai demandé à ce que l’équipe de médiateurs soit plus présente sur la dalle. » Une requête entendue par la Ville, confirme Jean-Michel Bérégovoy, l’adjoint au maire en charge de la coordination des outils de la démocratie participative et de la politique de proximité. Autre demande des commerçants acceptée par la municipalité : avoir un interlocuteur unique. C’est Jean-Michel Bérégovoy qui endossera ce rôle.
« Il n’y a pas plus de délinquance à la Grand-Mare que dans d’autres quartiers », insiste d’ailleurs ce dernier. « Le souci, c’est qu’ici tous les problèmes se cumulent en même temps. »
« Leur survie économique est engagée »
