Article de Ouest France du 15 octobre 2016
Le Cuba Libre, le bar où quatorze personnes ont trouvé la mort en août, à Rouen, à la suite d’un incendie, n’était pas aux normes, selon un rapport d’expert commandé par un avocat. Le Cuba Libre, le bar où quatorze personnes ont trouvé la mort en août, à Rouen, à la suite d’un incendie, n’était pas aux normes, selon un rapport d’expert commandé par un avocat.
La ville de Rouen a décidé la fermeture totale ou partielle d’une dizaine de bars musicaux pour raisons de sécurité, deux mois après l’incendie du Cuba Libre qui a fait 14 morts début août. Ces mesures ont été prises par la commission communale de sécurité de la ville, à la suite de visites inopinées dans 16 établissements de ce type.
Sur ces 16 bars, seul un seul a reçu un avis favorable, a indiqué Fatima El Khili (EELV), adjointe au maire de Rouen et présidente de la commission communale de sécurité.
Des installations électriques « bricolées »
Trois ont fait l’objet d’une fermeture administrative totale, a détaillé Mme El Khili, les 12 autres ayant reçu un avis défavorable avec fermeture partielle – le sous-sol – pour sept d’entre eux.
« Nous avons vu des horreurs, avec un escalier de secours qui donne dans des toilettes pour hommes, des portes de secours condamnées, des installations électriques totalement bricolées, avec des fils dénudés qui courent partout », s’est-elle alarmée, alors que « 90 % des incendies sont d’origine électrique ».
Les établissements ayant reçu un avis défavorable devront faire procéder à un audit de sécurité et faire des travaux.
Ces petits bars à ambiance musicale (bam) organisent des concerts et reçoivent parfois un nombre de personnes important malgré les limites de leurs capacités d’évacuation en cas de problème.
