Article du Figaro du 2 février 2014
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À gauche, Yvon Robert, le maire sortant, se dit plutôt confiant même s’il a dû affronter, ces dernières semaines, l’agacement des commerçants du centre-ville qui lui reprochent, entre autres, de ne pas faire suffisamment pour l’attractivité de Rouen.
Maire de la ville de 1995 à 2001 avec comme première adjointe Valérie Fourneyron, il est battu en 2001 par Pierre Albertini, proche de François Bayrou. Sept ans plus tard, Robert devient à son tour le premier adjoint de Valérie Fourneyron. Il redevient le maire à la faveur de la nomination de Fourneyron au gouvernement en 2012. Il s’estime aujourd’hui légitime pour mener la bataille. Pour l’aider dans sa campagne, le maire sortant aura sur sa liste, en position éligible, le président du conseil régional de Haute-Normandie, Nicolas Mayer-Rossignol.
Cependant, Robert n’a pas su rééditer ce que Fourneyron était parvenue à faire en 2008: l’union de la gauche. Aujourd’hui, cinq listes de gauche sont engagées dans la bataille des municipales. Au PCF, les militants avaient décidé de ne pas s’engager au côté du maire sortant mais, revirement de situation, les états-majors ont trouvé des accords «programmatiques» et l’assurance de décrocher des places d’adjoints. Ce qui provoque une vraie fissure au Front de gauche. Les «mélenchonistes» continuent leur route en solitaire. Jean-Michel Bérégovoy, le neveu de l’ancien premier ministre, a donc décidé, dès 2012, qu’Europe Écologie-Les Verts ferait cavalier seul avec la ferme intention de virer devant le PS au premier tour. Ce que semble d’ailleurs montrer un sondage confidentiel que le PS vient de faire réaliser…
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