Article du Paris-Normandie du 8 février 2017
[EXTRAITS]
En plein PenelopeGate, la salve a eu don d’émouvoir la salle. « En termes d’emploi fictif, cherchez bien, vous devriez trouver une ou deux adresses », a repris, quelques minutes plus tard, Jean-Michel Bérégovoy, adjoint EELV, avant de laisser de côté le registre de la farce. « Ce n’est pas juste de dire ça, objectivement, quand on sait ce qu’est payé (sic) un conseiller municipal. »
Même en conservant « un certain nombre de réserves », les élus Verts ont voté le budget, considérant que du travail avait été fait en termes d’économies d’énergie.« La Ville est en difficulté parce que les dotations se sont raréfiées, rappelle Jean-Michel Bérégovoy. Il faut faire des économies, quoi qu’il arrive. »
Quoi qu’il arrive… L’élu écolo a en effet attiré l’attention des élus réunis autour de la table sur un avenir proche. « Le futur gouvernement entrera très vite en discussion avec nos collectivités. Ce ne sera pas tout à fait la même chose [qu’aujourd’hui, NDLR] si c’est Macron ou Fillon. Les dotations seront peut-être encore un peu plus retirées… Et on sera peut-être obligé d’augmenter les impôts… Ou va-t-on redonner leur chance aux collectivités d’investir ? Quand elles investissent, ça crée de l’emploi. La présidentielle aura des impacts ici. » Chez les élus du groupe communiste-Front de gauche qui ont aussi voté le budget, Didier Chartier est arrivé à la même conclusion.
A l’issue d’une intervention fleuve, Jean-Michel Bérégovoy a plus directement défendu le maire. « Sa difficulté est sincère et dans cette galère, le capitaine Yvon Robert a su trouver des solutions. »
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