Article du Paris Normandie du 29 octobre 2015
« Circulation. De nouvelles mesures pour le stationnement vont être prises en 2016. Parmi les pistes : la suppression de 500 places gratuites et la mise en place d’un macaron demi-tarif pour les professionnels.
La politique de stationnement à Rouen est comme le ruban de Moebius : sans fin. Il y a trois ans – le 2 novembre 2012 exactement – la municipalité lançait son plan pour fluidifier le stationnement. Cette nouvelle stratégie avait, à l’époque, sonné le glas de Park en ciel et marqué la création de zones « deux heures » ou « quatre heures ». Pour mesurer l’effet de ce dispositif, la Ville a commandé une étude auprès du cabinet Transitec. Les premières conclusions doivent donner lieu, dès 2016, à des ajustements… Alors, qu’est-ce qui pourrait changer ?
UNE ZONE « COURTE DURÉE » RALLONGÉE
« Le cabinet Transitec a constaté qu’il n’y avait pas de cohérence entre les zones moyenne et courte durée, amorce Christophe Duboc (groupe EELV et apparenté), conseiller municipal délégué. Il y a des rues où la durée de stationnement était limitée à deux heures, alors qu’elle était autorisée jusqu’à quatre heures dans les rues adjacentes. » Conséquence : la Ville doit transformer une partie de la zone « moyenne durée » en zone « courte durée » (voir infographie), afin de favoriser la rotation, et donc les commerces.
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Promesse de campagne d’Yvon Robert, la gratuité durant la pause déjeuner n’est toujours pas appliquée. En tant qu’écologiste, Christophe Duboc n’est pas convaincu… Le test du quart d’heure gratuit devant quelques commerces de proximité (rue Armand-Carrel, rue Saint-Julien, etc.) mis en place par le maire juste avant les élections municipales se poursuit. Même si, comme le note le cabinet Transitec, ce n’est pas franchement un succès. Quant à la possibilité de s’acquitter du tarif résidentiel en ligne, évoquée en début d’année par Christophe Duboc, elle a été ajournée avec la loi de la dépénalisation du stationnement, pas avant 2017 donc. « Il faudra changer les 380 horodateurs. À ce moment-là, nous mettrons en place le paiement dématérialisé. » Pour être payante, cette démarche devra s’accompagner d’un renforcement des policiers municipaux. Les horodateurs engrangent 3 à 4 millions d’euros, alors qu’ils devraient rapporter quatre fois plus. En effet, un automobiliste sur quatre ne paierait pas son stationnement aujourd’hui. »
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