Article du Paris-Normandie du 10 décembre 2016
Urgence. Six jours d’alerte à la pollution, des gamins qui toussent, des sportifs qui crachent et plus de cent décès par an imputables à la mauvaise qualité de l’air. Mais qui est prêt à marcher ou à pédaler pour mieux respirer ?
À chaque nouvelle alerte de pollutions, outre les particules fines, plane au-dessus de Rouen, comme un sentiment de fatalité. Comme si l’invitation polie à réduire sa vitesse et à préférer les transports en commun, pouvait suffire. Alors, quand le maire de Rouen annonce une journée de gratuité pour les abonnés au stationnement résidentiel, l’initiative prend des airs de Révolution… Les élus communistes de la ville de Rouen réclament, seuls, une énième fois la gratuité des transports et les élus Verts de Décidons Rouen, Françoise Lesconnec et Jean-Michel Bérégovoy à la Ville, Cyrille Moreau qui est aussi vice-président à la Métropole, insistent dans un communiqué sur le risque sanitaire et les « 110 décès par an dus à la mauvaise qualité de notre air ». Ils martèlent l’urgence à « limiter le nombre de véhicules circulant dans le cœur de notre agglomération en reportant les automobilistes su les transports en commun ou des moyens de déplacement dits doux ». Et avance une proposition : « Pour cela, il faut impérativement développer les parkings relais ». L’idée paraît lumineuse puisqu’elle agit sur le nombre de véhicules accédant à la cuvette rouennaise et permet aussi à ces automobilistes péri-urbainS de faire des économies, le bus revenant moins cher que la voiture individuelle.
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« Convaincre les 50 % d’automobilistes qui parcourent moins de 5 km d’abandonner leur voiture au profit de la marche et du vélo », poursuit Cyrille Moreau. « Nous estimons la part modale du vélo à 2 à 3 %, sachant qu’elle représente 10 % dans les agglomérations où les déplacements à vélo sont très développés ».
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