Article du Paris-Normandie du 7 octobre 2016
Santé. En réaction au rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pubié en septembre, les élus Verts de Rouen compilent des solutions, simples, pour abaisser le niveau de pollution.
Santé. En réaction au rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), pubié en septembre, les élus Verts de Rouen compilent des solutions, simples, pour abaisser le niveau de pollution.
Les deux co-présidents du groupe des élus Verts « Décidons Rouen », Françoise Lesconnec et Jean-Michel Beregovoy, n’entendent pas attendre cinq ans et le programme « Ville Respirable » de la Métropole Rouen Normandie pour arrêter de tousser. « Il y a des choses à mettre en place, là, tout de suite », demande Jean-Michel Beregovoy cosignataire d’une tribune en forme d’alerte sur le thème « Pollutions atmosphérique : des solutions existent ».
Transports gratuits et circulation alternée
C’est un rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 27 septembre, qui a réveillé les ardeurs des écologistes : « Rouen affiche 23 microgrammes de particules fines par m3 alors que le seuil fixé par l’OMS est de 10 », brandissent les deux élus. Et de poursuivre : « Une récente étude de l’OMS estime que 110 décès anticipés par an sur notre agglomération et 50 000 à l’échelle de la France, sont dus à la mauvaise qualité de notre air, même si Air Normand annonce qu’il s’améliore à l’échelle de la Métropole ». Les élus de Décidons Rouen réclament, donc, en cas de pic de pollution, « la mise en place de la circulation alternée, des limitations de la vitesse sur les principaux axes routiers, la mise en place d’itinéraires alternatifs pour fermer l’accès aux cœurs d’agglomérations aux poids lourds de transit, ainsi que la gratuité temporaire des transports collectifs, notamment à Rouen ». Le développement des parkings relais bien évidemment va dans le même sens. Ces mesures d’urgence, dans l’esprit, anticiperaient la mise en place des limites de circulation aux véhicules pollueurs (pastille de couleurs selon le taux d’émission de polluants), en cours de réflexion à la Métropole. Ou, comme le « tweetent » les Verts rouennais, inspirés par Paris, « la fermeture à la circulation des quais bas, rive droite, entre la place Saint-Paul et le Boulevard des Belges ».
Outre la pollution liée au trafic routier, dans leur liste un peu fourre-tout, les deux élus relaient aussi des mesures comme le développement de toitures végétalisées « qui permettent de capter des particules fines et des substances toxiques ».