76 Actu – le 4 juillet 2013
À l’approche des élections municipales 2014, Claude Taleb et Fatima El Khili, porte-paroles d’Europe Ecologie-Les Verts en Seine-Maritime, font le point sur leurs ambitions.
Les élections municipales 2014 arrivent et du côté d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), les Normands sont déjà en ordre de marche. Les deux porte-paroles du parti ont d’ailleurs été désignés : il s’agit de Claude Taleb et de Fatima El Khili. Et une chose est sûre, les arguments de campagne sont d’ores et déjà affûtés chez les écologistes, qui ont commencé à rencontrer les habitants, notamment au cours des ateliers participatifs qui ont commencé à Rouen et Mont Saint-Aignan.
Premier objectif : constituer des listes
Car le premier objectif avoué est clair : construire le projet des Verts et surtout constituer des listes. Et pour 2014, les Écologistes sont déterminés à être présents dans de nombreuses villes du Département : Rouen bien sûr, mais également Le Havre, Fécamp, Dieppe, Yvetot, Bolbec, Montivilliers, sans oublier Darnétal, Déville-lès-Rouen, Franqueville-Saint-Pierre, Le Petit Quevilly ou encore Canteleu… telles sont quelques-unes des places dans lesquelles les électeurs pourront opter pour une liste verte.
« On est à un tournant, on le sent dans les préoccupations au quotidien des gens quand on va à leur rencontre. D’ailleurs, on voit que les gens adhèrent à nos idées et nos propositions, quelles que soient leurs sensibilités politiques d’ailleurs. Ils apprécient ce principe de participation. C’est une méthode novatrice qui plaît, fait valoir Claude Taleb. Il précise qu’après le temps de la discussion sur les projets, la constitution des listes commencera d’ici octobre ou novembre 2013″.
Contournement Est : « urgent » de ne pas le faire…
Une méthode novatrice, mais des idées qu’il faudra sûrement expliquer à tous les Seinomarins concernant certaines thématiques. La position des Verts sur le Contournement Est par exemple – telle qu’elle est présentée par Claude Taleb – risque en effet de créer quelques levées de boucliers. Selon le porte-parole EELV, le contournement ne serait plus une nécessité. La fermeture du pont Mathilde a en effet prouvé que les gens sont capables de prendre d’autres habitudes, constate-t-il.
« Depuis que le pont Mathilde est fermé à la circulation, il y a 30% d’utilisateurs en plus dans les transports en commun. Alors évidemment, il faut reconstruire le pont, c’est certain, mais déjà, nous regrettons pour notre part, que le Département de Seine-Maritime n’ait pas retenu l’option d’aménager une voie réservée aux transports en commun sur le pont Mathilde« , annoncent de concert Claude Taleb et Fatima El Khili.
Je suis entièrement d’accord avec ce que M Talleb explique:
1° La faculté d’adaptation des habitants face au problème de la fermeture du pont Mathilde.
2° la création d’une ligne bus réservée sur le pont Mathilde afin de déservir tout ce côté de la ville par des transport en commun. Bibliothèque, parc Gramont, Clinique Mathilde et Europe..crèche
.Mais il faut voir le problème dans sa globalité. Que devient la circulation des poids lourd et autre transports exceptionnels qui empruntent la côte de Neufchatel…Comment organiser la distribution de véhicules à la sortie du pont Mathilde.
Le contourement de Rouen reste incontournable pour le transport routier;