Grand Rouen.com – le 15 mai 2013
Désigné tête de liste par EELV à Rouen, Jean-Michel Bérégovoy lance sa campagne sur fond de démocratie participative. Son numéro deux se serait pas encarté mais ferait d’ailleurs partie de la société civile.
Neuf mois avant les élections municipales à Rouen, Europe Ecologie Les Verts (EELV) a désigné sa tête de liste. Sans surprise, c’est Jean-Michel Bérégovoy qui a été désigné mardi 14 mai dans une salle d’assemblée général « comble », selon EELV, de militants et de citoyens. « J’incarne le savoir-faire acquis et la capacité de résistance », assume le candidat, rappelant la démission des Verts du conseil municipal en 2008 ou revendiquant ses victoires : le parking des Emmurés, les cantines scolaires en régie, les quais bas rive gauche, le retour en régie de l’eau rive gauche.
Le candidat, instituteur de profession, explique ce lancement de campagne précoce : « Pour vraiment entrer en contact avec la population, entendre, proposer, avoir un retour, il ne faut pas s’y prendre quelques semaines avant. C’est un travail en amont ». Françoise Lesconnec, co-présidente avec Jean-Michel Bérégovoy des élus EELV au conseil municipal de Rouen ajoute : « Neuf mois, c’est le temps nécessaire pour créer une alchimie avec la société civile, c’est le temps raisonnable pour que chacun existe ».
Car c’est tout l’enjeu de ces municipales 2014 pour EELV : la démocratie participative. Jean-Michel Bérégovoy l’affirme : « Le numéro deux de la liste ne sera pas quelqu’un d’EELV ». L’idée est de « redonner la parole aux gens impliqués dans la ville, briser la consanguinité politique. » Aussi, depuis le début de l’année, des ateliers participatifs sont organisés par EELV et animés par des membres de la société civile. Olivier David, l’un de ces animateurs : « On partage une communauté de valeurs mais que l’on n’a pas forcément envie de partager au sein d’un appareil politique. On reste indépendant et libre de parole ». Jean-Michel Bérégovoy reprend : « On n’a pas besoin d’être encarté pour faire quelque chose pour notre ville ». Il se dit « élu militant et militant élu ».
