Article du Paris Normandie du 17 septembre 2015
Politique. Pour sa rentrée, la section locale d’EELV assure que le climat de travail à la Ville est constructif. Ce qui n’est pas le cas partout…
En juin, on avait quitté des Verts plutôt remontés après le feuilleton des douches municipales (lire aussi en page 6) qui clôturait une saison 2014/2015 mouvementée. Avec en point d’orgue leur abstention (tout comme les élus PCF) lors du vote du premier budget de la nouvelle mandature d’Yvon Robert (PS). « Si nous nous sommes abstenus, ce n’était pas seulement en raison des baisses de dotation de l’État, mais parce que nous manquions de visibilité sur le projet que nous offrions aux Rouennais », assure, à l’heure de la rentrée de la section rouennaise d’EELV, Jean-Michel Bérégovoy, l’adjoint en charge de la démocratie participative. Et si à un moment, en particulier au cœur de la campagne des départementales, on se demandait si l’union vert-rouge-rose allait passer l’hiver, aujourd’hui l’heure est à l’apaisement.
Monnaie locale
« La méthode s’est améliorée et les discussions sont bonnes avec Yvon [Robert, NDLR] », continue l’élu du groupe Décidons Rouen, qui cite notamment la création en octobre d’une monnaie locale, l’Agnel, soutenue par la Ville, ou le lancement tout proche d’un atelier urbain de proximité sur l’avenir de Repainville. Il se félicite également de la préparation d’un PPI (Plan pluriannuel d’investissement) « qui doit permettre de fixer des priorités en matière d’investissement, même si évidemment les contraintes budgétaires, moins 8 M€ en trois ans, existent. Mais au moins nous sommes dans un climat de travail collaboratif… à Rouen. »