Article du Paris Normandie du 29 janvier 2016

« Politique. Irrités par la verbalisation des cyclistes sur les voies Teor, les Verts font le point sur les sujets d’incompréhension et de satisfaction.

De l’aveu même de l’adjoint Jean-Michel Bérégovoy, les élus écolos et citoyens de la Ville de Rouen s’étaient montrés plutôt discrets ces derniers temps. « Ce n’est pas qu’on veut se faire rare, mais on prend la parole quand on a quelque chose à dire. » Il aura fallu une nouvelle grogne des chauffeurs de la TCAR et les premières sanctions contre les cyclistes empruntant les voies Teor pour faire sortir du bois les Verts… et les faire virer au rouge. « Cet épisode nous contrarie énormément, poursuit le chef de file du groupe Décidons Rouen. Au-delà du problème avec la TCAR, c’est un réel sujet politique. On ne peut pas, avec la COP 21, nous parler de l’intermodalité à chaque ligne du discours, et traiter les transports doux de cette façon au niveau local. »

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Toujours au rayon des « vrais sujets d’incompréhension », les élus citent encore le déploiement des nouveaux compteurs ErDF Linky (évoqués lors du dernier conseil municipal), pour lesquels les écologistes réclament un moratoire comme à l’époque des antennes relais, et la rénovation du cœur historique, pilotée par la Métropole, qui ne fait pas l’objet, déplore Décidons Rouen, d’une réelle concertation avec les habitants.

À quand une nouvelle piscine sur les Hauts ?

Si être au pouvoir « n’empêche pas de critiquer », les élus ont tout de même quelques sujets de satisfactions. Sur les délégations portées par les adjoints Verts et citoyens, « il y a eu des avancées ». Sur la santé, deux projets de maisons médicalisées devraient aboutir en partenariat avec des médecins, l’une à Grieu, l’autre aux Sapins à Colette-Yver. Sur la question des déplacements, la création de parkings pour deux-roues motorisés et la généralisation du double-sens cyclable sont en cours. Jean-Michel Bérégovoy cite encore le projet d’habitat participatif intergénérationnel à la Grand-Mare, pour lequel une association d’habitants s’est formée le week-end dernier. Mais rien n’est encore gagné pour la construction d’une « piscine écologique » en remplacement du bassin Salomon, fermé depuis plus d’un un an et demi, ni pour le doublement du budget dédié aux rénovations énergétiques dans les 700 bâtiments de la ville (2 M € par an demandés). Mais comme pour le projet de parc naturel urbain à Repainville, que les Verts portent depuis plus de dix ans et qui doit enfin aboutir au cours de ce mandat, les élus sont bien décidés à ne rien lâcher… »

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