Paris-Normandie 19 janvier 2015
[EXTRAITS]
C’est d’abord des jardins familiaux. Un coup d’œil sur le grand panneau d’affichage et sur les 82 parcelles indique un fonctionnement impeccable. À chaque signalement d’un jardin mal entretenu, un avertissement. Au troisième, c’est l’adhésion qui n’est pas renouvelée. Idem pour les apprentis chimistes qui seraient pris à utiliser des pesticides ou produits phytosanitaires. Ça ne rigole pas. Paul N’Diaye, le président des jardins familiaux depuis 1998, règne sur ce petit monde depuis cette même année. Tout le monde se connaît, se fait la bise, s’appelle par son p’tit nom. Les entendre parler météo, plants, etc, est charmant. Même l’étranger est salué cordialement dans les allées. L’impression d’être dans une oasis pour « bineurs ». S’il n’y avait pas « les problèmes de sécurité, les vols de légumes, le vandalisme », ce serait leur Eden. « Paulo », comme tout le monde l’appelle aux jardins, est plutôt réjoui à l’idée d’un AUP.
« On sent que Jean-Michel Bérégovoy et Françoise Lesconnec ont vraiment envie d’écouter tout le monde et de trouver des solutions ensemble. J’apprécie. » Lui n’a qu’un seul désir : que les jardins soient confortés dans leur rôle et même peut-être qu’ils puissent être agrandis ? « Il y a 40 à 50 personnes inscrits sur liste d’attente ».
