Article du Paris-Normandie du 8 août 2017
[EXTRAITS]
Environnement. Les premières réalisations des travaux d’aménagement du centre historique, très minérales, ne reflètent pas l’esprit du projet Cœur de Métropole, qui prévoit une augmentation significative des espaces végétalisés.
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Françoise Lesconnec, adjointe EELV au maire de Rouen chargée de l’environnement, consent qu’on ne puisse réinventer les projets existants. « Verdrel, on en parle depuis 2008 et à cette époque, l’adaptation au réchauffement climatique était une notion moins débattue qu’aujourd’hui. Mais la preuve en est que, dès lors que l’on considère que l’environnement a sa place dans la genèse des projets, le débat peut avoir lieu. C’est le cas pour Cœur de Métropole et le parvis de la gare. » Il n’y a guère qu’un an que l’élue écologiste de la ville centre est invitée aux réunions du comité de pilotage de Cœur de Métropole. Mais le « travail de conviction mené au quotidien, au sein de notre groupe de l’équipe municipale », finit par porter ses fruits. « Il y a de l’écoute, ça progresse. »
Or la période est cruciale, car à l’automne débutera la phase d’élaboration du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI). « Là, on a une carte à jouer. Soit on la joue maintenant, soit on la rate pour trente ans », assure Françoise Lesconnec, qui plaide pour l’introduction de la notion de trame verte dans tous les règlements d’urbanisme, c’est-à-dire « intégrer les réseaux écologiques au même titre que les réseaux d’eau, d’électricité, de déplacement. Ainsi, on aura la place de la nature en ville du XXIe et du XXIIe siècles. »
Bonne nouvelle : sa dernière réunion en date avec le maire Yvon Robert, fin juillet,« laisse augurer des progressions importantes ».