Communiqué du 21 novembre 2017
Le projet d’aménagement de la ligne T4 sur la rive droite a fait l’objet de modifications notables suite à la découverte de la vétusté des réseaux enterrés.
Un aménagement provisoire de la ligne sur la rive droite avait été envisagé avec la création d’un couloir bus afin de faire circuler les TEOR et vélos le temps des travaux de renforcement.
Il s’avère que cet aménagement provisoire sera pérennisé. Il est dommageable, dans ces conditions, que de telles modifications n’aient pas faits l’objet d’une concertation, les associations cyclistes ayant amené leur contribution sur le projet initial.
Cette nouvelle configuration nous inquiète :
– dégradation de la qualité des aménagements cyclables sur le projet,
– circulation avec les taxis, TEOR pouvant entraîner des conflits d’usage
– diminution de la fluidité et facilité de circulation,
– manque de lisibilité pour les cyclistes qui seront autorisés à circuler dans le couloir bus avec le TEOR sur la rive droite et devront utiliser les aménagements cyclables sur la rive gauche, le TEOR étant lui sur sa plateforme.
On peut également s’interroger sur la capacité à la ligne T4 de conserver son statut de Haut Niveau de Service sur la rive droite.
Avec les dernières annonces, il est plus facile de financer le contournement Est de Rouen destructeur de l’environnement , coûteux pour les futurs utilisateurs à cause du péage et ne résolvant pas la question du trafic dans la ville plutôt que de financer des travaux permettant la construction de pistes cyclables sécurisées qui pourtant participent réellement à créer des alternatives à la voiture dans les trajets domiciles travail au sein de la Métropole, tout comme le futur T4 . La Métropole manque cruellement d’ambition dans la mise en place des déplacements doux qui pourtant ne manqueront pas d’être cités dans l’élaboration de la cop 23 devant déboucher sur l’accord de Rouen sur le climat.
Dans le contexte actuel de la COP 23, des accords de Paris et de la COP 21 métropolitaine, il est dommageable que le développement des déplacements doux sécurisés entre la rive droite et la rive gauche soit remis en cause.
Il est nécessaire de consulter les associations et les communes lors de modifications d’une telle importance.