Article du Paris-Normandie du 27 novembre 2014
Argent. En quête de nouvelles sources de financement, la ville développe le mécénat d’entreprises privées, banques, PME voire TPE. Une nouvelle forme de partenariat qui réclame des ajustements.
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Confrontée à la crise et à la baisse des aides de l’État (de 3 à 3,5 millions d’euros prévus sur le budget 2015), la ville de Rouen, comme bien d’autres collectivités, cherche en effet à développer ces partenariats avec les entreprises.
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La ville s’appuie sur un club de financeurs constitué d’une trentaine d’entreprises locales qu’elle réunit chaque année en novembre pour leur présenter ses grands projets. À chacune ensuite de proposer un soutien. Une bonne idée en soi que l’élu vert Jean-Michel Bérégovoy souhaiterait affiner. Ainsi n’a-t-il pas voté en conseil municipal la délibération concernant le réveillon solidaire considérant qu’un des mécènes (le Crédit Agricole) ne présentait pas à ses yeux toutes les garanties d’éthique et de morale, «compte tenu ses filiales domiciliées dans des paradis fiscaux, même si évidemment, c’est l’agence de Rouen qui décide de soutenir l’opération. Pour moi, elle fait partie d’une stratégie globale et on ne fait pas sauter notre éthique et notre morale pour quelques milliers d’euros. » Voilà pourquoi l’adjoint écologiste souhaite que Rouen instaure une charte du mécénat afin de s’assurer que « les entreprises répondent à des critères en cohérence avec les valeurs que doit défendre un élu ».
