En 2017, les citoyens rouennais auront leur mot à dire sur le plan d’abattage des arbres

Article du Paris-Normandie du 14 octobre 2016

 

Arbres. Au vu des réactions épidermiques des habitants, la Ville promet de les associer désormais à la gestion du patrimoine arboré.

 

Pendant que les manèges de la Saint-Romain se montent progressivement sur l’esplanade Saint-Gervais, la Ville n’en finit plus d’éteindre l’incendie qu’elle a elle-même allumé en rasant 46 platanes, en plein mois de juillet, pour faire de la place aux forains.

« Oui, on paye Saint-Gervais », confirme à voix basse Françoise Lesconnec en arrivant dans la salle du conseil de l’hôtel de ville ce jeudi soir. L’adjointe écologiste en charge de l’environnement en est à sa troisième réunion publique en trois semaines après l’émotion soulevée par une opération d’abattage engagée rue d’Amiens, le 19 septembre.

Le sexe du ginkgo biloba…

Devant une cinquantaine de riverains et d’élus adjoints de quartier, il s’agit donc pour la énième fois de rabâcher le pourquoi du comment de la nécessité d’appliquer un plan de renouvellement des arbres vieillissants et/ou malades, effectif depuis 2011 et qui n’avait ému personne jusque-là.

On reprend tout à zéro avec un exposé complet et la présentation du programme 2016-2017, PowerPoint à l’appui, par Vincent Lécuyer et Jézabel Saumur, en charge de la gestion du patrimoine arboré à la Ville.

Les gens voulaient de la concertation ? Qu’à cela ne tienne, Jean-Michel Bérégovoy, adjoint (EELV) en charge de la démocratie participative, annonce la création en janvier d’une « commission de la biodiversité » qui réunira les élus « mais aussi les conseillers de quartier, des experts citoyens, des associations et des professionnels » afin de travailler dans un esprit de « transparence et de co-élaboration ».

 

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