Communiqué de presse du 27 février 2018
Suite à l’annonce de l’Inspection académique de Rouen, une classe de l’école maternelle Louis-Henri Brevière devrait fermer pendant qu’une autre devrait changer d’école. En conséquence l’école Brevière devrait quant à elle fermer définitivement et disparaitre de l’île Lacroix, ce que nous déplorons grandement.
En conséquence, nous appelons à la rencontre entre les services de l’Etat, la ville de Rouen, les parents d’élèves et les enseignants afin de sauvegarder cette école.
Nous soutiendrons toutes les initiatives qui iront en la faveur du maintien de cet établissement.
Cette décision de l’Etat qui entrainerait la fermeture de cette école sur l’Ile Lacroix n’est pas acceptable et à plusieurs titres :
Dans un premier temps, en tant qu’élus citoyens et écologistes, nous avons toujours défendu le renforcement d’une politique de proximité des services et de leur répartition équitable sur le territoire. Nous sommes en effet très soucieux de la disponibilité des services publics et peut-être d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une école.
Ensuite, la disparition de cette école signifie la disparition de toutes les structures dédiées à la petite enfance sur l’Ile Lacroix, ce que nous déplorons d’autant plus.
En effet, si la vie de l’île est rythmée par les soirs de matchs, il serait navrant que cette vérité devienne l’unique réalité de celle-ci. La vie d’un quartier tel que l’Ile Lacroix mérite davantage qu’un événement sportif, aussi intense et important soit-il, tous les quinze jours. Un quartier vivant, c’est un quartier qui a du rythme, qui a sa routine, qui bouge.
Nous rappelons que l’aménagement de cette école adapté aux plus petits en fait un bâtiment intéressant sur le plan éducatif. C’est pourquoi, si les classes de maternelle qui y sont installées aujourd’hui venaient tout de même à fermer définitivement, nous souhaiterions continuer à donner une utilité à ce bâtiment.
Et notamment, en y installant une halte-garderie ou encore un nouveau centre de loisirs pour la petite enfance.
Défendre cette idée de pôle autour de la petite enfance serait le moyen de préserver cette dynamique tout en offrant un service de proximité, et ce, à moindre coût pour la ville et ses habitants.
Pour le groupe de la Ville de Rouen, Les co-présidents
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Françoise LESCONNEC
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Jean-Michel BEREGOVOY
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