Au quai du Pré-aux-Loups à Rouen, le SOS des habitants des péniches

À la Ville comme à la Métropole Rouen Normandie, le dossier du quartier des péniches est pris très au sérieux. Jean-Michel Bérégovoy, adjoint au maire (EELV) en charge de la démocratie participative, est allé la semaine dernière en constater la complexité sur place, accompagné de techniciens du pôle de proximité de la Métropole. « On s’est engagé à trois choses. La Ville de Rouen va procéder au nettoyage et à l’élagage des espaces verts qui lui appartiennent ; des sacs à ordures seront disposés le long de la voie cyclable et on étudie la possibilité sur une partie extrêmement sombre, d’installer de la lumière ; s’agissant de la partie voie en amont du Pré-aux-Loups, qui appartient à la Métropole, j’ai demandé, en tant qu’élu de secteur, qu’elle soit nettoyée par la Métropole dans les conditions de sécurité nécessaire. On a de l’amiante, là-bas… » Quant à VNF, « il faut qu’ils retirent les poubelles » qu’ils refusent désormais de vider. Et « dans un deuxième temps qu’ils nettoient et réparent leur route ».

S’agissant du stationnement sauvage enfin, « c’est un P + R qui ne dit pas son nom, considère l’élu écologiste, relançant l’idée de la création d’un parking-relais de 40 à 50 places, à la faveur du déménagement de la fourrière municipale au Pré-aux-Loups, le 1er janvier 2018. D’ici là, Jean-Michel Bérégovoy a demandé « que soit pris un arrêté qui interdise, sauf aux riverains, la possibilité de se garer là-bas ». Agréablement surpris par la démarche positive des habitants, l’élu écologiste les assure du soutien de la puissance publique. « Ils sont Rouennais, contribuables, citoyens. Le contact est pris et bien pris. Après, il faut que toutes les parties jouent le jeu. Suivez son regard vers VNF. « Il est difficile pour la Ville d’assurer une équité de traitement entre les quartiers. On va le leur rappeler calmement mais fermement. » Des réunions de concertation sont prévues à partir de la fin du mois.