Communiqué de presse du 21 juin 2018
Nous demandons une réponse de l’Etat pour l’ouverture de Colette Yver aux habitants du Hameau des Brouettes.
Notre groupe prend acte de la décision du tribunal hier matin et nous nous satisfaisons du répit accordé aux habitants du Hameau des Brouettes comme de l’absence d’intervention policière.
Rappelons que la Ville de Rouen est très fortement mobilisée en faveur des sans-abris et des migrants, de par son soutien financier au CCAS ou encore auprès de l’association Emergence.s notamment.
Ajoutons à cela l’ouverture du gymnase Grieu durant la dernière période hivernale, au-delà du plan grand froid. Ces actions d’accueil de jour et hivernaux sont connues et reconnues par les associations et les réseaux militants.
A tel point que la ville a été récemment sollicitée afin d’intégrer un réseau de villes accueillantes.
Précisons encore une fois qu’il est du devoir et des compétences de l’Etat et du Département que de répondre à leur obligation légale d’hébergement à l’égard des demandeurs d’asile et des mineurs isolés.
Le Hameau des Brouette, dit également « La Garenne », a permis de mettre en lumière le besoin de place d’accueil au sein de notre agglomération.
Mais, et nous l’indiquons depuis le début de l’occupation, ce bâtiment est en train d’être vendu.
L’Etat doit se mobiliser enfin pour apporter des solutions concernant l’hébergement sur la métropole Rouen Normandie. Nous ne pouvons pas laisser ces gens dans la rue, conformément à l’engagement présidentiel.
Nous exigeons maintenant de l’Etat une réponse à la proposition de la Ville concernant la proposition de mise à disposition de Colette Yver, qu’il prenne enfin ses responsabilités.
Nous demandons également à l’Etat de sortir de cette dénégation, selon laquelle il n’y aurait pas de problème d’hébergement sur notre territoire, en ouvrant plus de places d’hébergement sur la Métropole Rouen Normandie.
Pour Décidons Rouen, les co-présidents :
Françoise Lesconnec & Jean-Michel Bérégovoy
