Appel au dialogue pour une solution alternative à La Garenne

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Communiqué de presse du 6 juin 2018

 

Un collectif associatif et citoyen mobilisé à La Garenne, au Hameau des Brouettes, pour trouver refuge aux migrants et sans-abris du territoire continue sa lutte, aussi juste que nécessaire.

Nous prenons acte de l’appel à mobilisation en soutien devant l’Hôtel de Ville ce soir, puis devant le Palais de Justice jeudi prochain dans la matinée, en réponse à la procédure engagée devant le TGI par la Ville de Rouen afin d’organiser l’expulsion des personnes hébergées.

Nous prenons acte également de la volonté de la Ville de chercher à trouver une solution à cette crise et de parfaire la vente de cet immeuble à vocation sociale

Le paradigme qui semble se mettre en place ne présage rien de bon. Ce qui est certain c’est qu’une intervention policière n’est en aucun cas la solution.

Nous ne cesserons d’être des militants du dialogue avec toutes les associations et collectifs, dans leur diversité agissant dans l’accueil des migrants.

Pour autant, nous regrettons que le dialogue n’ait pas été aussi fructueux que nous l’aurions souhaité avec une partie de ce collectif qui a notre avis continue à se tromper d’adversaire.

La ville de Rouen agit au quotidien dans l’accueil et l’intégration des migrants, cette action est reconnue par beaucoup. Nous sommes aussi critiqués et parfois combattus en Conseil Municipal pour le soutien que nous apportons aux migrants.

Par ailleurs, la ville de Rouen participe au financement des politiques d’insertion via les associations qui sont situées sur la commune, en complément des financements de l’état.

En effet, chacun sait que l’hébergement d’urgence, l’hébergement des demandeurs d’asile sont de la compétence de l’Etat et l’hébergement des mineurs isolés est de la responsabilité du Département 76.

À ce jour, les deux institutions qui devraient agir dans le cadre de leur mission restent silencieuses.

Nous demandons de nouveau à l’Etat et au Département, puisqu’il s’agit de leurs compétences et qu’ils y sont contraints par la loi, de prendre leurs responsabilités, comme la Ville les y a déjà invités.

Nous réaffirmons notre volonté quant à ce qu’une solution alternative soit mise en place.

Nous appelons les habitants de l’immeuble, le collectif, les associations, la Ville, le Département et l’Etat à discuter de cette solution déjà envisagée : l’ouverture de l’ancienne école Colette Yver, qui serait gérée par une association identifiée, avec des financements de l’Etat et du Département.

 

 

 

Pour Décidons Rouen, les co-présidents :

Françoise Lesconnec           &          Jean-Michel Bérégovoy

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