[…] Extraits
« RISQUE POUR LA QUALITÉ DES SERVICES DE PROXIMITÉ »
Si Yvon Robert a bien réaffirmé qu’en 2015 les taux d’imposition n’augmenteraient pas, l’un de ses principaux adjoints, le Vert Jean-Michel Bérégovoy, a été moins ferme sur la question. Pas pour 2015, non. Mais après ?
En 2010, lors de la dernière hausse des impôts locaux à Rouen, il était l’un des plus fervents partisans de cette mesure : « Cette décision est assumée collectivement », expliquait-il à l’époque, en assurant que si elle n’avait pas été prise, l’équipe municipale aurait « été condamnée à l’immobilisme et finalement à l’impuissance ». Lors du précédent mandat, Pierre Albertini et ses emprunts « toxiques » étaient montrés du doigt. Voire même des deux mains… Cette fois, c’est plutôt la politique de diminution de la dette du président Hollande qui se trouve au banc des accusés : « L’année dernière, nous disions que la baisse de dotation de l’Etat de 1,3 M€ était catastrophique, rappelle l’élu écologiste. Alors que dire d’une baisse de plus de 3 M€ pour 2015 ? » Sans compter la diminution des subventions en provenance des collectivités territoriales, le Département en tête…
Pour l’adjoint à la démocratie participative, la recherche d’économies, prônée par Yvon Robert, a visiblement ses limites, « car il y a au final un risque pour la qualité des services publics de proximité, ou pour le maintien d’un bon niveau de la commande publique qui fait de la croissance dans le pays… »
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Hier, Jean-Michel Bérégovoy a lui insisté sur le fait « [qu’il ne s’était] jamais exprimé sur le blocage des impôts pendant six ans », aussi bien durant la campagne des municipales, que depuis l’installation de la nouvelle majorité.