Article du Paris-Normandie du 20 novembre 2016
Repainville. L’aménagement du parc naturel urbain avance au rythme d’une démarche participative entre élus, associations et quartier.
Le parc naturel urbain de Repainville, un précieux espace vert de dix hectares niché à l’est de Rouen, était au cœur d’une visite de terrain réunissant tous les acteurs concernés. Un projet emblématique de la démocratie participative qui fête ses vingt ans à Rouen.
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Vocation pédagogique
« Il faudrait installer de nouvelles tables de pique-nique et surtout des abris pour se protéger de la pluie ou du soleil. Et puis, il y a toujours la dernière tranche d’une dizaine de cabanes qui manque », liste le président des jardiniers à Jean-Michel Bérégovoy, adjoint en charge de la proximité et Françoise Lesconnec (santé et environnement).
Le chalet à l’entrée pourrait servir de local de réunion aux jardiniers, puisque le maraîcher installé par l’association du Champ des possibles a pu récupérer des constructions modulaires implantées en lisière de la route. « C’est là que nous vendrons nos produits au public l’an prochain », indique Grégory Sergent, qui a commencé à cultiver en bio sur une parcelle de 2 ha. « Nous allons travailler tout l’hiver sous les serres pour être prêts au printemps », ajoute le jeune fermier.
« Pas question de faire un espace de loisirs avec des jeux d’enfants dans cette zone humide avec ses deux mares. Il doit garder sa vocation pédagogique et naturelle. On va établir des règles de circulation, d’accès et de protection », rassure Jean-Michel Bérégovoy.
La station de lavage Roullée servira d’aire de stationnement aux jardiniers. Quant à la casse auto qui jouxte le terrain de l’APSNR (association de protection du site naturel de Repainville) elle pourra être « une expérimentation de phytoremédiation, une technique de dépollution en utilisant les plantes », avance Françoise Lesconnec.
