24h motonautiques ; un évènement dépassé qui doit être remplacé par une fête nautique respectueuse de l’Environnement

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communiqué de presse du 28 avril 2017

 

Ce week-end se déroulera l’édition 2017 des 24h motonautiques.

Notre groupe a toujours été opposé à cette manifestation. Nous avons toujours voté contre les subventions accordées par la Ville au Rouen Yacht Club, même si nous nous félicitons que la subvention ait été plus que divisée par trois depuis 2012 (100.000€ en 2012, 30.000€ en 2016).

 

Un gâchis d’argent public

 

Le maintien de la course malgré les baisses successives des subventions de la Ville, confirme que le Rouen Yacht Club n’a pas besoin de cet argent. Au moment de raréfaction de l’argent public continuer d’attribuer cette subvention est pour nous un gâchis d’argent public.

 

Un véritable « Greenwashing »

 

Même s’il y a eu quelques avancées, les 24h motonautiques ne seront jamais écologiques ; c’est le symbole du gaspillage de l’énergie, qui pollue la Seine. Toutes les opérations de communication des organisateurs autour de l’écologie (nettoyage des bords de Seine etc.) ne sont que du « Greenwashing ». L’équipe des 24h motonautiques ne peut pas se glorifier de nettoyer ce qu’elle a sali ou de mettre des atténuateurs de bruit sur les moteurs alors qu’ils sont obligatoires !

 

Une fête en contradiction avec les enjeux du XXIème siècle et les attentes de la société

 

La Seine mérite une grande fête dont les valeurs seraient en lien avec les enjeux du XXIème siècle de la transition énergétique et de la défense du climat. Particulièrement après la tenue à Paris de la COP 21 et après que Rouen ait été lauréate de l’appel aux initiatives des Territoires à Energie Positive pour la Croissante Verte (TEPCV).

 

Pour notre groupe, la priorité est d’économiser l’énergie : la rénovation thermique des bâtiments de la Ville (écoles, gymnases etc.) voit son budget augmenter tous les ans (1,1 Millions en 2013 / 2,4 M en 2017) pour limiter le gaspillage énergétique et les charges financières qui vont avec. Nous priorisons également les questions de mobilité alternative avec le développement des transports en commun et des infrastructures de vélo, en tant, notamment, qu’outil de lutte contre la pollution de l’air responsable tous les ans de 48.000 morts anticipées en France.

 

Les résultats du 1er tour à Rouen, où Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon représentent 35% des votants, démontrent qu’il y a une forte attente écologique et sociale, une volonté et une conscience de la nécessité d’engager notre territoire vers la transition écologique.

 

Les 24 motonautiques renvoient elles à une image de gaspillage, de pollution et d’abondance énergétique dépassée.

 

Par ailleurs, la Métropole et de grands acteurs politiques, par le grand appel à projets « Réinventer la Seine » ont pris conscience de la nécessité de valoriser notre fleuve et de le protéger.

 

Il y a d’autres moyens de valoriser la Seine

 

Il est temps de proposer une fête alternative mettant vraiment en valeur la Seine. A l’instar de la Métropole de Nantes qui a organisé l’an dernier sa première fête nautique et culturelle, Rouen pourrait organiser une fête fédérant les acteurs du territoire – institutionnels, associatifs, privés – en créant une dynamique autour du fleuve ; course d’aviron, combats de joutes etc autant de festivités qui se font sur d’autres territoires et qui pourraient donner lieu à une véritable fête à Rouen.

 

Dans ce sens, nous nous félicitons et soutenons le projet de village de la transition énergétique et citoyenne qui aurait lieu en septembre 2017 à Rouen, dans la suite du village Alternatiba d’octobre 2015.

 

 

Pour le groupe de la Ville de Rouen, les co-présidents

 

Françoise LESCONNEC & Jean-Michel BEREGOVOY

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Une réponse

  1. 3 mai 2017

    […] effet, au-delà de l’aspect écologique primordial que nous abordions dans notre communiqué de vendredi, nous considérons que la ville de Rouen n’a plus les ressources suffisantes pour supporter […]

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